Objectifs

Objectifs de notre étude

Pour agir efficacement sur une rénovation énergétique, le mieux est d’initier une réflexion « globale » en amont, et à l’échelle de l’ensemble du bâtiment.   Des travaux ponctuels, aléatoires, sont peu efficaces sur le plan énergétique.

Même si vous préférez étaler les travaux d'amélioration sur des années, notre rapport est complet pour éviter de prendre des choix sur lesquels on ne sait pas revenir facilement et qui complexifieront la suite des opérations.

Notre accompagnement vous aide à bien appréhender votre projet et à faire les bons choix en vue d’améliorer l’utilisation, le confort et l’efficacité énergétique de votre logement.  Différents volets le composent, nous y parlons des sources, des aides pour les calculs, des aspects législatifs, des détails techniques PEB conformes, des cahiers des charges, des contraintes de performances de votre bâtiment, et bien plus encore. 

Constat des lieux

Un constat tel un état des lieux technique actualisé de votre logement avec ses forces et ses points faibles, tant structurellement que pour ses performances énergétiques.  Nous analysons notamment l’enveloppe (toitures, murs, qualité des châssis, etc.), les conformités, ou encore le fonctionnement de votre installation de chauffage.

Votre confort, vos désirs

Un processus pour accueillir vos désirs, exprimer votre idéal en termes de confort, élargir les réflexions et les insérer dans votre projet pour plus de durabilité, dans de possibles compromis.

Scénarios de travaux

Une proposition de scénarios de travaux dont l’un permettrait d’atteindre l’étiquette A avant 2050 et un autre d’atteindre au minimum 50 à 60% d’économies d’énergie.  Bien souvent, nous configurons ensemble un scénario qui vous convient, pour ensuite l'étudier.  Vous obtenez les gains prévisionnels de consommation pour chaque scénario (conféré effet rebond).

Budget travaux estimé 

Votre budget travaux estimé avec une première approche du prix des travaux et des aides maximales dont vous pouvez bénéficier. 

Rapport énergétique

Notre rapport de rénovation énergétique n’est pas un Audit Logement, qui est un document réglementaire uniquement nécessaire si vous désirez activer les aides par primes (démarche volontaire), ni un certificat de performance énergétique P.E.B. qui lui est transmis par un certificateur, notamment en cas de vente ou de location de votre logement, et après rénovation énergétique (démarche obligatoire).  Notre étude incorpore et poursuit toutes les données de l'Audit Logement et/ou du Certificat PEB pour établir les documents d'exécution (devis d'entreprises, contrats,...)ou de suivi de chantier qui ne font pas partie de leur mission.

A la carte, nous pouvons, introduire un Audit Logement et/ou un certificat PEB aux missions de notre rapport, dans le processus de notre accompagnement.  N'hésitez pas à nous le mentionner.

Comprendre

Thermino-logique

Les espaces chauffés où vous souhaitez maintenir une température de confort, forment ensemble le volume protégé.

Toutes les parois qui séparent le volume protégé de l’environnement extérieur (non chauffé) forment l’enveloppe thermique.  Ce sont toutes ces parois que nous analysons car elles constituent la surface de déperdition.

Dalles + Façades + Toitures 

Plus cette enveloppe est « performante », plus les besoins d’énergie sont faibles.   Plus elle ressemble à une passoire (énergétique), plus il faut produire de l’énergie à l’intérieur pour maintenir votre confort chaleur.

Dans ce contexte :

L’énergie la moins chère est celle que l'on n'utilise pas.

Aujourd'hui, "produire" de l'énergie" est devenu très facile (en fait, nous devrions dire "transformer" de l'énergie).  Il existe beaucoup de techniques de "production" de part le monde.

Mais, vous l’aurez compris, pour réduire vos consommations énergétiques, il est d'abord primordial d'optimiser l'efficacité énergétique de l'enveloppe thermique complète de votre bâtiment, en respectant les normes appropriées.  Il est donc indispensable de connaître les résistances thermiques actuelles des parois, pour aviser des opérations adéquates et pertinentes à apporter à chacune d’elle. 

Une fois le niveau d’isolation global connu, il sera alors envisageable de quantifier l'énergie nécessaire pour maintenir votre confort intérieur (en fonction de cette enveloppe et de votre localisation géographique), et être à même de choisir et dimensionner de manière optimale les systèmes de production d'énergies.

L'effet rebond

Parfois, il arrive que les économies théoriquement attendues ne sont pas au rendez-vous, voire aboutissent à des surconsommations et cela malgré avoir isolé les parois, et rendu les installations plus efficaces énergétiquement (c'est à dire après être intervenu sur tout ce qui est "matériel").  C'est peut-être dû à une adaptation des comportements "superficiels" des utilisateurs.  => C'est "l'effet rebond".

Les comportements insouciants seraient d'augmenter la température ambiante parce que la chaudière est performante ... Ou de chauffer des locaux qui ne l'étaient pas auparavant ... Ou encore, ce serait d'ajouter des appareils électriques tels des luminaires parce que vous avez installé des panneaux photovoltaïques … Ce serait aussi, par exemple, d'augmenter les temps de douche parce qu'à présent, il y a un réducteur de pression.

Cette "adaptation humaine" est aussi (et avant tout) nécessaire dans nos comportements. Après travaux, vous disposez d'un logement avec de nouvelles installations, de nouveaux paramétrages.  Il y a donc une mise à jour des anciennes habitudes, des anciens comportements à adapter pour cette nouvelle utilisation, invitant à rester vigilants sur vos comportements.

L'effet lock-in

Un effet lock-in est une action sur laquelle on ne sait pas revenir facilement et qui complexifie la suite des opérations.  Lors d'une rénovation, le parcours vers le label A peut se faire en plusieurs étapes.  Il est donc important de s'assurer, à chaque étape, que les travaux effectués ne vont pas gêner les travaux ultérieurs (voir les mettre à mal).

La chronologie et la coordination des travaux sont donc très importantes.  

C'est notre part du métier.

Par exemple, lors de travaux du couvreur, il est important de prévoir un débord de toiture suffisant afin qu'ultérieurement, le façadier raccorde aisément son isolant avec celui de la toiture.   Donc, préalablement aux interventions, il faut connaître l'objectif du label désiré, pour que chaque épaisseur des complexes y réponde, sans devoir y revenir.

Si l'objectif est de rendre le bâtiment conforme à la législation Européenne (qui contraint le Label A pour 2050) et, si la réalisation des travaux de rénovation s'effectuent sur plusieurs années (par exemple Phase 01 en 2030 - Phase 02 en 2038, puis Phase 03 en 2045 ...), alors, réaliser chaque phase en définissant les contraintes techniques sur les exigences de 2050, a du bon sens. 

PACE 2030 & Objectifs européens 2050

La thermique du bâtiment

Un volume protégé bien définit délimite l'enveloppe et donc, sa surface de déperdition est mise en exergue - AT (m²) -.  La somme des surfaces de planchers chauffé - ACH (m²) - se mesure entre les faces externes des murs extérieurs et pour les locaux ayant une hauteur sous plafond supérieure à 1,50m.  Le calcul de l'Ach doit être précis car elle intervient dans le calcul de la consommation spécifique - Espec ( kWh/m²) -.  Il s'agit du rapport entre la consommation annuelle d'énergie primaire de l'unité PEB et l'Ach.   Plus la consommation Espec est faible, plus le logement est performant.

Les ponts thermiques​

La continuité de l'isolation est une condition essentielle à la performance thermique de l'enveloppe du volume protégé d'un bâtiment.  Un pont thermique est une interruption de la couche isolante : c'est à la fois une zone de déperdition de chaleur et une zone de condensation.  

Une priorité est d'éviter tout pont thermique.  

On parlera ici de nœuds constructifs conformes ou non conformes. Déceler les nœuds constructifs est une tâche importante qui permet de cibler les points de vigilance sur chantier.

M-Terre vous délivre un carnet de détails techniques adaptés à votre projet et chaque intervenant en reçoit un exemplaire à suivre.   

Il est indispensable pour la réussite de la collaboration entre chaque artisan, en relation avec l'Audit Logement !

Agir sur les parois de l’enveloppe thermique, en changeant leurs compositions (en ajoutant de l’isolant, en modifiant de l’étanchéité à l’air, …) peut déplacer une situation « acceptée » vers une pathologie incontrôlée (apparition de moisissures, dégradations structurelles).  

Un pont thermique est un défaut dû à l’insuffisance ou à l’absence d’isolation dans une partie d’une paroi du volume protégé.

S’y attarder dès le début de la conception du projet global de rénovation permet d’atténuer leurs impacts dans le bilan énergétique du bâtiment de manière significative.

​Thermographie & infiltrométrie​

La thermographie infrarouge permet de visualiser les variations de température des murs, des toits ou des fenêtres, ce qui aide à identifier et localiser les fuites de chaleur pour en corriger les problèmes d'isolation. 

L'infiltrométrie communément appelé "Test d'étanchéité" ou "Test Blower Door" mesure l'étanchéité à l'air d'un bâtiment.  Améliorer cet étanchéité permet de diminuer vos consommations, puisque vous n’aurez plus à chauffer l’air qui entre et sort de manière insoupçonnée dans votre bâtiment.  Ceci s’inscrit dans une démarche globale, incluant l’amélioration de l’isolation thermique et de la ventilation.  Il est recommandé d’assurer des débits de renouvellement d’air suffisant grâce à un système de ventilation avant l’amélioration significative de l’étanchéité à l’air.

Réaliser un test d’étanchéité à l’air permet de chiffrer de manière concrète le niveau d’étanchéité de votre logement et de pointer les parois ou les raccords moins performants sur lesquels il y aurait lieu d’agir.  Un tel test est obligatoire pour prendre en compte l’étanchéité obtenue dans le certificat PEB. 

La ventilation mécanique contrôlée (V.M.C.)

Pour assurer un climat intérieur sain, la ventilation mécanique (ou hygiénique) a pour but de renouveler l'air de manière contrôlée.  Sans quoi, l'humidité et les polluants se concentrent dans l'air intérieur, menant à des effets néfastes sur la santé des occupants.  

C'est une question d'hygiène et de salubrité !

Sous la norme NBN 50-001, elle devient obligatoire lors d’audit logement si K<45 (accès aux primes). Il y a 4 types de ventilation hygiénique (3 sont mécaniquement contrôlées) :

​Système A 
Système B
Système C
Système D

​La surchauffe​

L'indicateur de surchauffe évalue la probabilité qu’une sensation d’inconfort due à une surchauffe du logement ne survienne.

L’indicateur signifie que la valeur légale limite n’est pas dépassée.

Par manque de stockage (inertie) ou d’évacuation (ventilation), cette chaleur s'accumule dans les locaux et peut provoquer une surchauffe en période estivale.

Les Besoins Nets Energétiques

Les besoins nets énergétiques (BNE) d'un bâtiment représentent l'énergie à devoir fournir pour répondre aux besoins de chauffage de ses occupants.

Afin d'optimiser un bâtiment du point de vue énergétique, la première approche consiste à diminuer au maximum ces BNE.

Les BNE spécifiques (échelle des BNE) permettent quant à eux de comparer un bâtiment par rapport à un autre (quelles que soient ses caractéristiques géométriques), en ramenant le total des BNE par unité de surface au sol (plancher chauffé - surface extra-muros).

A titre de comparaison, les BNE pour le chauffage et le refroidissement d'un bâtiment "basse énergie" sont de 30 kWh/m².an (définition SPF Finances) et ceux d'un bâtiment passif de 15 kWh/m².an (définition PMP).

​Schéma complet d'un bilan énergétique résidentiel

Ce schéma résume en le simplifiant le bilan énergétique d'une habitation. Il reprend l'ensemble des postes qui influencent la consommation d'énergie primaire pour le chauffage, l'eau chaude sanitaire, les auxiliaires et le refroidissement éventuel.  Ce bilan donne la consommation annuelle d'énergie primaire de l'unité PEB.

Les aspects non énergétiques

Avec un projet de rénovation comportant des travaux énergétiques, c'est une belle opportunité d'élargir les analyses vers la globalité incluant alors les aspects de sécurité, de santé et de salubrité.   Ils ne sont pas à évincer, que du contraire et nous les incorporons à chacun de nos rapports.

Par exemples, vous retrouver ici les aspects : de la stabilité, structurels, de risque de chutes ; de l'évacuation des eaux pluviales ; des les infiltration et d'humidité ; de la détection d'incendie ; de l'amiante et du radon ; de conformités électrique et gaz ; appareils à combustion et cheminée.

Structure du bâti et étanchéité eau  
Prise en compte de la structure (portante et étanche à l'eau) du bâti, avec relevé de défauts, qui selon leur importance, peuvent avérer nécessaire de procéder à des mesures de correction.  Pour l'octroi de primes, la Région Wallonne, attribue des priorités d'exécution, de corrections des aspects non énergétiques, avant interventions pour des questions de performances énergétiques.

L'installation électrique et Gaz
Avant toutes interventions aux techniques spéciales (HVAC, production d'énergie, …), il est indispensable que votre bien dispose d'une attestation de contrôle électrique et au Gaz, conforme à jour.

Détection d'incendie
C'est une obligation.  Des détecteurs de fumée doivent être installés dans les logements.  Le nombre prescrit est de 1 par étage inférieur à 80 m², 2 pour plus de 80 m².  Nous vous spécifions les cas où ils doivent être reliés en réseau, ou pas.  

Le radon  
Ce gaz radioactif, inodore, insipide et incolore est-il dans votre maison et si oui, en quelle quantité ?  La rénovation est un le bon moment pour répondre à ces questions en faisant le test (environ 30 € pour un test).

Ce gaz n’est pas source de danger à l’air libre où sa concentration est minime. Il le devient quand il s’accumule dans des espaces confinés, en provenance du sous-sol.   Le radon peut alors, dans certaines conditions de concentration et de durée d’exposition, occasionner des cancers du poumon.

Infos générales et demandes de tests :

• SAMI Brabant Wallon : 010/23 62 77
• SAMI Lux : 084/31 05 03
• SAMI Namur: 081/77 67 14
• Eupen : 087/78 96 22

Plus d’infos : via les services communaux de l'environnement / radon.

Vous pouvez vérifier le taux de radon dans votre commune via l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN). 

L'amiante  
L’amiante a souvent été utilisée dans le calorifugeage des tuyaux de chauffage et dans d'autres applications dans les bâtiments.

Tant que les matériaux sont en place et en bon état, les risques pour la santé sont nuls. 

Travaux de rénovation : Il n'est généralement pas obligatoire d'enlever systématiquement les matériaux contenant de l'amiante.  Néanmoins, la législation impose le retrait de l’amiante chaque fois que des travaux touchent ou sont susceptibles de toucher aux produits amiantés :

• En cas de démolition totale ou partielle d’un bâtiment ou d’un ouvrage d’art (y compris dans le cas d’une habitation).
• Si on ne peut conserver intact un matériau amianté lors de travaux notamment de rénovation.

En cas de doute sur la présence d’amiante dans votre habitation, une analyse peut être réalisée par l’ISSeP. 

• Institut Scientifique de Service Public - Rue du Chéra 200 à 4000 Liège   +32 (0) 4 229 83 11

Une bonne gestion de l’amiante nécessite d’abord un repérage des applications qui en contiennent. Ce point essentiel cause très souvent problème car les matériaux amiantés sont souvent bien cachés. Ce repérage est réalisé dans le cadre d’un inventaire amiante, un document légal qui reprend, entre autres, une description des applications amiantées présentes sur un site donné, leur localisation et leur état.